Test: Bloodborne
Quand le talent de From Sofftware rencontre l'univers Howard Phillips Lovecraft. L'univers de Bloodborne est grandement inspiré de H.P Lovecraft , plonger dans un monde où régne la folie et la soif de sang Le jeu se déroule dans la ville gothique en ruine de Yharnam, qui selon la rumeur, abrite un puissant remède médical. Au fil des années, de nombreux voyageurs se rendent en pèlerinage dans la ville à la recherche du remède pour guérir leurs maux ; le joueur prend le rôle de l'un de ces voyageurs. En arrivant dans la ville, il s'avère que celle-ci est en proie à une maladie endémique qui a transformé la plupart de ses citoyens en créatures bestiales. Le joueur doit naviguer dans les rues de Yharnam tout en surmontant ses habitants violemment dérangés et ses effroyables monstres pour survivre.
Un réveil douloureux
Les premiers instants du jeu se font à la première personne, au travers des yeux d'un chasseur ; celui-ci voit qu'il est opéré par un vieil homme. Ce dernier explique qu'il lui transfuse du sang. Il avertit le chasseur qu'il commence un étrange voyage en quête du sang pâle qui semblera être un mauvais rêve. Le chasseur s'évanouit après avoir vu plusieurs créatures bestiales s'approcher de lui. Une fois que le joueur a créé son chasseur, le chasseur se réveille sur une table d'opération dans une petite pièce. Et le premier défi ne va pas attendre ( ah ah après tout on est sur un jeu From software) vous ferez face a un lycan que vous allez devoir battre a main nue, pour les habitués sur ce genre de jeu il ne sera pas sorcier de s'ensortir mais pour les néophytes la mort risque d'être là .
Le rêve du Chasseur
Cette première mort est certes l'introduction à toutes les autres à venir, mais elle est prévue dans le scénario. En effet, votre décès vous propulsera dans un lieu qui servira de place centrale : le rêve du chasseur. En ces lieux, des stèles sont présentes et serviront – comme Demon's Souls – à accéder aux niveaux du jeu, tandis que la cabane délabrée vous permettra de stocker de précieux objets, de personnaliser votre équipement et, plus tard dans l'aventure, de prier devant un autel pour vous équiper de runes. C'est également à cet endroit qu'il sera possible d'acquérir vos premières armes à sélectionner. À noter que vous pouvez utiliser deux armes à la fois, l'une servant pour les attaques frontales et l'autre à distance ( pistolets, fusils, canons… ).
Coucou me revoilou
Une fois cette étape finalisée, il faudra retourner à la clinique pour faire la peau à notre loup garou de malheur, afin de pouvoir continuer à progresser en cette lugubre nuit de chasse au sein de l'étrange ville dans laquelle les habitants semblent avoir été transformés... L'ambiance oppressante est palpable et chaque ennemi devient un véritable danger. Aussi, au cours des premières heures de jeu, il est clair que la mort sera inévitable et il faudra se montrer prudent puisque les « checkpoints » - disposés sous la forme de lampes qui permettent de revenir au rêve du chasseur – sont rares et souvent très éloignés les uns des autres. Aussi, l'astuce consiste à bien étudier les environnements pour y trouver des raccourcis afin de revenir rapidement à ces points de répit. C'est en fouillant dans ces niveaux labyrinthiques que l'on se rend compte que le level design est très riche en détails et finement élaboré. La progression se révèle complexe, parfois frustrante ( notamment en raison d'ennemis souvent dissimulés de façon fourbe au recoin d'une rue ou dans les décors ) mais jamais totalement rebutante. En effet, si l'on meurt souvent, le jeu montre toujours que l'on venir à bout des obstacles, quand bien même certains ennemis et surtout les boss peuvent se montrer persuasifs en raison de leurs assauts aux dégâts souvent mortels.
Tout comme Demon's Souls et Dark Souls, Bloodborne mise sur une progression à la sueur de notre front, oscillant entre de nombreuses morts et de faibles avancées. Si le cheminement peut se révéler très lent lors des premières heures de jeu, un rythme de croisière s'effectuera sur la durée, en grande partie en raison de votre évolution en matière dextérité. Pour les habitués des précédents jeux de From Software, la prise en main sera quasi-immédiate puisqu'il s'agira de bien étudier les patterns des ennemis avant d'agir. Toutefois, si les Souls privilégiaient la défense et de calculer ses assauts, il est ici question de jouer des esquives pour survivre. En l'absence d'armure et ( quasiment ) de bouclier, le jeu cherche à nous pousser à l'offensive. Cela se constate notamment face aux boss, lesquels n'hésiteront pas à nous mettre à terre si nous ne nous lançons pas au contact. Ce changement d'approche peut sembler anodin, mais il agrémente le gameplay en dynamisme tout en conservant une difficulté importante sans être insurmontable.
En termes de prise en main, sachez que chaque coup et chaque roulade d'esquive consommera une jauge disposée sous celle dédiée à votre santé à l'écran. Cette barre d'endurance calmera nos ardeurs, nous incitant à prendre du recul sur les actions et ce, dans l'optique de la laisser se remplir à nouveau et réfléchir sur le prochain mouvement. Aussi, il ne sera pas possible d'esquiver à tours de bras ou d'enchaîner les attaques de façon illimitée. Cet élément de gameplay est primordial pour bien progresser dans le jeu, afin de ne pas tomber nez à nez avec un ennemi sans endurance. La fessée sera alors inévitable. L'autre élément intéressant qui joue en la faveur du caractère offensif du jeu : lorsque nous perdons de la vie, la jauge laisse une partie visible en jaune, laquelle peut se remplir à nouveau si l'on assène quelques coups à un ennemi. Ce regain immédiat de santé permet d'éviter de recourir à un objet de soin et nous pousse au contact de l'adversaire. Ce très bon ajout s'intègre parfaitement bien à la prise en main du personnage, lequel répond clairement au doigt et à l'oeil. Un vrai plaisir.
L'aspect technique
Sur la partie visuelle, Bloodborne n'a pas à rougir face à la concurrence. Cette exclusivité PS4 assure une réalisation artistique de grande qualité, proposant des décors très réussis et une ambiance victorienne rondement menée avec un côté lugubre qui forme la marque de fabrique de From Software. Le niveau de détails des textures est clairement qualitatif, affichant des environnements contemplatifs avec des effets de brillance, lequels mettent en exergue les liquides tels que le sang qui viendra tâcher vos habits lors de quelques échanges de coups. La résolution est très correcte mais quelques effets de scintillement peuvent être perceptibles sur certains écrans. Quoi qu'il en soit, le titre tourne à 30 images par seconde, mais des chutes seront souvent à constater lors de surcharges de monstres en mouvement à l'écran.
Sur la partie sonore, Bloodborne assure sa propre immersion par le silence. Les musiques sont rares dans cette aventure, nous laissant ainsi attentif aux bruits environnants qui se révèlent quant à eux très riches et nombreux. Le moindre effet sonore nous mettra aux aguets de la moindre mauvaise surprise, les développeurs ayant pris un malin plaisir à étudier le level design de manière à nous prendre en traître. Aussi, il est conseillé de profiter de l'ambiance visuelle à fond, notamment avec un casque. Nous noterons également qu'il s'agit du premier jeu de From Software a être intégralement traduit en français, incluant les doublages. Ces derniers s'avèrent corrects et en adéquation avec l'ambiance d'outre-tombe du jeu.
Les plus
- Bon point: univers magnifique
- Gameplay jouissif
- Très bonne durée de vie ( environ 35H en se concentrant uniquement sur l'histoire principale)
- Des boss qui manqueront les esprit ( Pére Gascoigne, Roms etc)
Les moins
- mauvais point : peut être frustrant pour les plus impatient d'entre nous
- moins de possibilité de varieté de gameplay comapré aux autres souls